By Cédric
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Les agents immobiliers doivent se réinventer: « Les visites virtuelles ne vont pas remplacer le contact humain »
Cédric Demaerschalk (Cedimmo) a profité du premier confinement du printemps pour innover dans son métier
Cédric Demaerschalk est à la tête de Cedimmo et ses trois agences dans le Brabant wallon (Braine-l’Alleud, Braine-le-Château et Genappe).
L’agent immobilier du monde d’après n’est plus totalement celui du monde d’avant même si l’approche humaine va rester au centre des contacts.
D’autant que, pour l’heure, le flou artistique flotte toujours au-dessus de la possibilité d’effectuer des visites physiques. Ce qui complique la tâche des agents immobiliers.
Confinement, même partiel, épisode 2. Le lockdown du printemps a eu une incidence très palpable sur l’immobilier. Durant un enfermement pas toujours simple à vivre notamment en famille, les gens ont pris une résolution : déménager. Avec des idées bien précises en tête.
« Je n’ai pas peur de le dire : nous avons connu une ruée sur le Brabant wallon dès la fin du premier confinement, affirme-t-il. Des Bruxellois qui ont décidé de prendre de l’air et de l’espace. J’ai entendu des » je ne veux plus vivre à Bruxelles » mais surtout des gens qui voulaient davantage d’espaces de vie, de possibilités de promenade et qui ont compris que les prix étaient moins élevés que dans la capitale tout en ayant des moyens de transport à disposition. »
Cette subite demande exponentielle a fait grimper les prix. Même si Cédric s’attend à un nouveau rush lorsque le second déconfinement aura lieu, les prix ne devraient eux plus monter.
« Durant le lockdown, plutôt que nous apesantir sur les difficultés, nous en avons profité pour améliorer nos services. La signature électronique a été mise en place ainsi qu’un service de visite virtuelle guidée. Autrement dit, l’agent immobilier guide réellement le candidat acheteur à travers les pièces et n’omet pas de montrer l’environnement extérieur. »
Une tendance virtuelle à la fois forte et obligatoire qui ne va pas s’effacer lors du « retour à la normale » mais qui ne devrait pas devenir la norme.
« La visite virtuelle a eu un effet positif évident. Cela a permis aux candidats acheteurs d’avancer plus vite et plus loin dans leur réflexion. Même s’ils souhaitaient vérifier de visu, l’acte d’achat était plus proche que lors d’une première visite. Néanmoins, si cet outil possède de réels avantages, il ne remplacera pas la visite physique. Le contact humain reste essentiel et les gens veulent toujours vérifier par eux-mêmes, avoir un échange avec l’agent et/ou le propriétaire. »
Source : La Dh Les Sports par Jean-Marc Gheraille
